La Porte du Roi – Tome 2 de Lisa Schneider

Lisa se surpasse avec ce nouvel opus de la porte du Roi. Elle manie la narration avec passion et dirige son récit d’une main de maître. Le tome 1 m’avait totalement envoûtée, et le tome 2 s’est trouvé être à la hauteur de mes attentes, voire au-delà. Les aventures d’Ehsan, Shahin et Zakaria se poursuivent dans un royaume où les tensions s’amplifient. Un mariage à lieu. La guerre approche. Eshan tente de survivre dans un milieu où le danger est permanent, tout en poursuivant corps et âme ses convictions sous l’œil bienveillant de ses amis et de son prince Shahin.
La porte du Roi nous captive du début à la fin, les pages se tournent frénétiquement, la peau frémit par moment, l’auteure prend plaisir à jouer avec nos émotions, nos nerfs, et ça fonctionne à merveille. Cette histoire est addictive, et c’est un véritable coup de cœur ! Il y a tout ce qu’il faut justement dosé ; de l’amour, des manigances, de la guerre, des trahisons. On voyage au cœur de la Perse antique, à travers une épopée pleine de rebondissements.
Je ne vous déballe pas trop l’histoire afin de ne pas spoiler le Tome 1, que je vous encourage à découvrir et dévorer sans retenue.
Bien entendu, la fin du récit appelle à un Tome 3 lequel je me languis déjà de lire ! Alors Madame Schneider, au boulot ! Zakaria me manque déjà !

Résumé du Tome 1 :
Prisonnière de sa vie et de sa caste, Ehsan porte la terrible marque de l’esclavage depuis ses huit ans. Servante au palais royal, son quotidien est rythmé par les injustices qui la révoltent. Mais une femme de sa condition peut-elle y changer quelque chose ? Dans la capitale d’Elôn, la vie n’est belle que pour les nobles. Au service du prince héritier Shahin, elle s’aperçoit qu’elle n’est pas la seule à souffrir et à désirer que le monde change. Elle remarque en ce prince les prémices d’un grand souverain. Peut-elle vraiment lui accorder sa confiance et sa loyauté ?

Citation du Tome 2 :
 » Rien de ce que je suis ne convient. Je dois m’oublier et devenir ce que l’on attend de moi : un trésor. Un bijoux qui orne la couronne du roi. Je dois être polie et lustrée à la manière d’une gemme brillante qui réhaussera sa gloire. Je n’avais envie de rien, si ce n’est de lui plaire. Je ne possède plus aucun désir, si ce n’est de lui convenir. Aimer un roi, c’est se renier soi. »