Le roman Jeanne de Véronique Bouyenval est une douce caresse qui nous transporte dans le temps. C’est comme la barbe à papa qui fond dans la bouche, ou la pomme d’amour qui croque sous la dent, on en prend une bouchée et puis on ne peut plus s’arrêter. La lecture est fluide, les pages se tournent presque toutes seules et sans s’en rendre compte, l’on achève de lire la dernière phrase, les derniers mots.
On accompagne Jeanne de sa naissance jusqu’à sa vie de femme. On la voit grandir, trébucher, aimer, détester, se relever. C’est une femme de son temps avec ses mœurs et au fil des années on peut observer le décor évoluer, se moderniser. On voit Jeanne et ses amis changer, avancer, faire de bons et de mauvais choix tout en se construisant avec. C’est avec beaucoup de douceur et de tendresse que l’on accompagne Jeanne tout le long de son chemin. Ce roman tranche de vie à toutes les saveurs des années 70 et, à travers sa plume, l’auteure a réussi à me rendre nostalgique d’une époque que je n’ai pas connue. Ce fut un régal pour moi que de découvrir le premier roman de Véronique Bouyenval et sa très affectueuse Jeanne.
Résumé de l’auteur :
Jeanne, avec toute sa naïveté, raconte sa vie de petite fille, de jeune fille et de femme. Plus ou moins influencée par des copines bienveillantes mais pas toujours de bons conseils, elle fait des choix, parfois bons, parfois insensés, Dans la vie, on finit toujours par être rattrapé par son passé surtout s’il cache un secret. Jeanne en fait les frais mais elle va assumer coûte que coûte.
Citation :
« Il s’approcha à nouveau, mit sa main sous mon menton, souleva délicatement mon visage, me regarda dans les yeux, et m’embrassa. Puis, prestement, il s’installa au volant de sa voiture et partit sur les chapeaux de roue. »
Delphine Liard 