Les Oeillères de l’éléphante de Laurie Heyme

En lisant le résumé du livre Laurie j’ai tout de suite su que ce livre me plairait et je ne me suis pas trompée. D’une certaine façon, je me suis sentie proche de l’héroïne : Louise. Pas qu’elle me ressemble fondamentalement, mais sur le plan émotionnel.

La plume de Laurie Heyme est très agréable à lire. Le travail sur la psychologie des personnages est bluffant et d’une grande justesse. On a envie de détester la mère toxique de Louise et son compagnon qui n’est guère mieux et pourtant, au fur et à mesure du récit on tire sur un fil dont les nœuds se défont un à un. Et même si les révélations n’excusent pas tout, elles nous poussent néanmoins à l’empathie et à juger moins sévèrement les proches de Louises. Dans la vie de tous les jours on a tendance à tous se juger facilement et avec dureté les uns les autres, et finalement quand on creuse un peu, on découvre des blessures, des secrets qui pèsent lourd, une autre vie qui emprisonne d’amertume.
Cette même amertume qui consume Louise à petit feu, mais qu’elle refuse de voir ; la routine est souvent plus confortable que la vérité et pourtant, un midi en allant déjeuner chez sa mère le jour de l’anniversaire de la mort de son père, sa vie va prendre un tout autre tournant et il n’y aura plus de marche arrière possible. Il lui faudra affronter la vérité, affronter ses blessures, confronter sa famille et son conjoint, seul hic ? Sous le coup du choc émotionnel, notre héroïne va perdre la mémoire pour un certain temps et un temps incertain !
De Paris, en passant par New York, le roman de Laurie Heyme nous embarque dans un grand voyage empreint de quête de soi et de résilience. Les Oeillères de l’Éléphante m’a touchée en plein cœur de par sa tendresse, son humour, sa fragilité, son très beau message d’espoir et son héroïne si attachante (qu’on a quand même envie de secouer par moment ! ) .

Résumé :
Quand Louise voit sa mémoire d’éléphant prendre la poudre d’escampette, sa vie bascule.
Habitante d’un quotidien qu’elle ne supporte plus, elle jongle entre une mère tyrannique et un compagnon manipulateur, sans réussir à enlever ses œillères.
Il lui faudra un électrochoc, envoyé du ciel par son père défunt, pour faire voler en éclats toutes ses croyances et lui permettre d’affronter ses bourreaux.
Mais le chemin vers sa libération ne sera pas sans embûches. Entre la découverte d’un secret de famille inavouable et un voyage au cœur de New York, Louise nous emmène dans ce périple douloureux qu’est la résilience.
Parviendra-t-elle, au milieu de tout ce tumulte, à se retrouver enfin ? Finira-t-elle par devenir l’actrice de sa vie, à défaut d’en être la spectatrice ?

Citation :
« La vie, trois petites lettres de rien du tout.
Des moments prometteurs de l’avenir qui basculent dans le passé en une poignée de secondes. Pas le temps de saisir l’instant présent qu’il n’est déjà plus. »

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