
Claire nous offre là un premier roman prometteur avec Camélys Clermont ! Rémi Courville est un personnage timide, et quelque peu maladroit à la façon d’un Pierre Richard. Tout juste diplômé de son master de mathématique, il est passionné par le métier de détective. Lorsque Charline (qu’il aime en secret) lui demande s’il peut profiter de son séjour à Paris pour venir en aide à sa tante Clothilde, c’est tout naturellement qu’il accepte. Ainsi, bien malgré lui, il nous embarque dans une enquête loufoque dans laquelle notre héros est bien décidé à découvrir la vérité ! Je me suis facilement prêtée au jeu, j’ai cherché les indices, j’ai établi mes théories sur le ou les coupables et même si j’ai soupçonné dès le début la bonne personne, l’auteure parvient néanmoins à parsemer le doute ci et là avec subtilité et, je dois bien avouer que je ne m’attendais pas à un tel dénouement !
Rémi a tout le charme et le profil d’un héros que l’on n’oublie pas et qui est destiné à aller plus loin. Je m’attends donc évidemment à voir revenir Rémi Courville (presque détective) dans de nouvelles enquêtes rocambolesques !
Résumé :
« Jeune professeur de mathématiques fraîchement diplômé, Rémi Courville n’a rien d’un détective. Maladroit, hésitant, voire un peu trouillard, il le dit lui-même : entre ses lunettes, son blouson trop grand, ses cheveux en batailles et sa face boutonneuse, il ressemble davantage à un adolescent qu’à un enquêteur digne de ce nom.
Pourtant, résoudre des énigmes, c’est son truc. Mieux que ça, c’est son rêve.
Alors, quand à l’occasion d’un voyage à Paris on lui demande son aide pour une étrange affaire de cambriolage, Rémi saute sur l’occasion. D’autant plus que sous l’apparence d’une mauvaise blague, se profile une énigme bien plus complexe qu’il n’y parait…
Qui se cache derrière la menace de cambriolage adressée au Cercle d’Or ? Comment a-t-on pu s’y introduire sans laisser la moindre trace d’effraction ? Et surtout, pourquoi se donner autant de mal pour une petite bijouterie en apparence banale ? »
Citation :
« La pièce, dont les rideaux étaient restés tirés, était seulement éclairée par quelques rayons de soleil qui se faufilaient à travers les interstices laissés par les longs pans de tissu. La figure découpée par l’un d’entre eux, Camélys Clermont me fixait depuis son fauteuil, droite et impassible. Le blanc de ses yeux luisait dans l’obscurité et lui donnait un aspect fantomatique. Elle me fit froid dans le dos. »