Les Chroniques de l’Érable et du Cerisier T2 de Camille Monceaux

J’attendais avec la plus grande impatience de découvrir la suite des aventures d’Ichirô lancé corps et âme dans sa quête initiatique, accompagné de son ami Shin. La plume de Camille est toujours aussi enivrante, poétique et contemplative. Je suis, d’une manière générale, peu friande des longues descriptions, mais dans les Chroniques de l’Érable et du Cerisier j’aimerais qu’elles durent tant elles me font penser à ces toiles peintes par les grands maîtres japonais tels que Hokusai, Utamaro ou encore Hiroshige. Les images décrites sont immersives et me donnent l’impression de fouler les pas d’Ichirô en même temps que lui.
On entre en action dès le premier chapitre. Alors que la vengeance se fraye un chemin dans l’esprit de notre héros, la guerre se prépare à Osaka. Tout le monde est sur le qui-vive, une nouvelle alliée se joint au duo, les rebondissements ne manquent pas, et des révélations fortes font surface. On avance à pas feutrés dans un japon féodal où la violence règne en maître et où chacun des personnages cherche à trouver sa place dans cette société tiraillée, à donner du sens à son existence. Des montagnes enneigées à la fois paisibles et hostiles, aux rues agitées d’Edo, en passant par les négociants de saké, le shogun et le théâtre kabuki, aucun détail n’est laissé au hasard, tous les ingrédients d’un grand roman historique (bien que fictif) sont là. La voie du sabre que poursuit Ichirô nous réserve une fois de plus bien des rebondissements et je me languis déjà de découvrir le tome 3 ! Les Chroniques de l’Érable et du Cerisier tome 2 reste à ce jour un immense coup de coeur. »

Résumé:
« Bouleversé par la disparition de Hiinahime, Ichirô, jeune samouraï, n’a qu’une seule idée en tête, retrouver l’assassin et venger la mort de son maître. Il souhaite également rendre le mystérieux sabre à un seigneur d’Osaka et ainsi exaucer le dernier souhait de Hiinahime. Pour cela, il intègre le clan Sanada. »

Citation :
« Accepte ce qui est, répétait-il. Ce que tu vois comme une infirmité n’en est pas une. Mon corps n’est plus celui du jeune homme que j’étais, ni celui que j’avais hier en m’endormant. La vie est constante transition. Il te faut suivre ce mouvement éternel du vivant ou mourir en te débattant.

« La patience, bien plus que la force, faisait les grands guerriers. »

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